Le secteur de l’automobile est l’un des secteurs le plus touché par la crise économique, du fait des facteurs suivants :
– hausse du coût des matières premières
– baisse du pouvoir d’achat
– distorsions de concurrence dus à une fiscalité inégale.
Les délocalisations se multiplient et le marché français s’effrite. Ainsi, de 2004 à 2011, la production a diminué de 37,5% et les effectifs de 23,15%.
Le secteur haut de gamme et SUV résiste néanmoins mieux à la crise, grâce à son positionnement sur un segment de marché continuellement porteur. Dans une moindre mesure, les grands constructeurs ayant adopté une stratégie d’internationalisation précoce sont également moins affectés par la crise, du fait de nouveaux relais de croissance (pays BRIC).
État des impayés dans le secteur
L’ensemble des grands constructeurs automobiles français sont touchés, notamment PSA, qui a vu ses ventes s’effondrer de 16,5% dans le monde en 2012 (vs. 6,5% pour Renault). Les équipementiers de rang A tels que Faurecia et Valéo subissent d’autant plus les risques d’impayés. Ce sont les petits fournisseurs (équipementiers et sous-traitants de rang B) qui voient leur capacité de financement se dégrader le plus, puisque le ralentissement de commandes des constructeurs se répercute sur l’ensemble de ses fournisseurs (effet domino).
Par ailleurs, l’étude « Panorama Secteurs » de la COFACE montre une détérioration du BFR (Besoin en fonds de roulement) 2011 par rapport au BFR 2010, avec une hausse de 6% du chiffre d’affaires BFR immobilisé. Le BFR représente le décalage de trésorerie créé principalement par la différence entre le délai de paiement des Créances clients et celui des dettes fournisseurs. 75% des entreprises étudiées connaissent ainsi une augmentation de leur BFR.
- Ainsi, il est nécessaire pour vous de pouvoir répondre à plusieurs problématiques :
- quel est l’état de votre BFR ?
- quel est le montant actuel d’impayés ?
- quels sont vos clients douteux ?
- comment pensez-vous traiter les créances long terme ?
Ces questions seront complémentaires aux conseils donnés dans notre dernière partie.
Mode de recouvrement de créances privilégié
Le secteur de l’automobile est l’un des premiers à solliciter les sociétés d’Affacturage et les Société de recouvrement de créances, avec un risque de 753,8 millions d’euros pour les factors en décembre 2011. Ce risque d’impayés définitif est le troisième plus important, tout secteur d’activité confondu.
Les entreprises du secteur automobile tendent à externaliser la fonction de gestion des impayés de créances à des cabinets de recouvrement. En effet, leurs compétences à l’interne ne leur permettent pas d’assumer à elles seules cette mission.
Notre conseil d’expert
L’urgence à laquelle fait face les entreprises du secteur automobile, notamment les petits fournisseurs, rend l’Externalisation de la gestion de créances très opportune. En effet, en la confiant à des sociétés de recouvrement, vous bénéficiez d’une réactivité et d’une efficacité à même d’améliorer votre trésorerie à court terme, pour pouvoir mieux rebondir et laisser passer l’orage. Sur le long terme, vous pourrez à nouveau amorcer votre croissance, sans avoir dégradé vos relations commerciales, grâce à l’intermédiation du cabinet de recouvrement et la sollicitation du débiteur en marque blanche.
À l’avenir, nous pourrions également vous aider à savoir comment mieux négocier les délais de paiement envers vos clients d’une part, et vos fournisseurs d’autre part.
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